BIOGRAPHIE
"Maxime
McKinley est un des plus intéressants compositeurs de sa
génération. Peinture, littérature, philosophie, poésie et
musique tissent une toile éclectique dans la tête de ce
créateur." (Guy Marceau, Paroles & Musique, 2006)
"["Wirkunst-Gómez"]
was rhythmically vibrant and strikingly
imaginative. A myriad of musical and cultural
references churned in a well-crafted and seamlessly
performed collage, often punctuated by rhythmic attacks on
the guitar by Pablo Gómez, one of Mexico’s outstanding
guitarists." (Anna Höstman, Canadian New Music Review,
2006) "Maxime McKinley’s “Wirkunst-Nijinski" (2007), inspired by the great Russian dancer’s labyrinth-like notebooks and drawings, was the most kinetic piece of the evening, had a beat, called very interesting sounds out of David Hetherington’s cello, combined hammered church bell sounds with high pitched ref’s whistle and ended peacefully as a requiem." (Stanley Fefferman, Showtime magazine, 2008) "Plus accessible, le reste du programme n'en était pas moins intéressant. "Les Pavements de San Marco" (2012) de Maxime McKinley, compositeur québécois actuellement en résidence à la Chapelle du Bon-Pasteur, nous invitaient ainsi à suivre de l'oreille quelques brefs motifs musicaux parfaitement identifiables, comme on balaye d'un oeil hypnotisé les récurrences géométriques d'une mosaïque." (Martin Guerpin, ResMusica, 2013) "On entre dans les sons; on monte, on marche, on écoute, on s'arrête dans cette pièce ["Dans de la nature", d'après le livre de Philippe Beck] pour écouter l'écho des cors, bois ou cuivres choisis pour leur timbre, puis les écoulements dégouttelants des percussions métalliques, les roulements de tambour et les superpositions de portées. L'imagination est grandement sollicitée." (Guylaine Massoutre, Spirale, 2013) "Il
est
absolument réjouissant d'entendre, dès les premières mesures
d'une oeuvre musicale, la patte, la voix d'un compositeur, de
reconnaître le compositeur. Maxime McKinley, malgré son jeune
âge, a déjà un langage bien à lui." (Normand Babin,
Montréalistement, 2014) "Dans
"Cortile di Pilato", c'est une combinaison assez rare en
musique d'aujourd'hui qui joint la claveciniste Mélisande
McNabney à celle qui est sa partenaire dans le quatuor baroque
Pallade Musica [Elinor Frey] pour interpréter la musique très
colorée de Maxime McKinley. Quelque chose comme le meilleur
des deux mondes." (Réjean Beaucage, Voir, 2019) "In
Maxime McKinley's "Pilates Courtyard" (inspired by the
eponymous place in Bologna), the continually changing
relationship between cello and harpsichord make for a reviting
experience." (Carlos Maria Solares, The Strad,
2019) "The
'abstract' mosaics on the wall of the Cortile di Pilato have
clearly influenced McKinley [...] In terms both of form and
emotion Maxime McKinley's handling of the interplay between
cello and harpsichord (which is far from being a merely
subordinate partner) is strikingly effective. A fine piece,
with rich and complex resonances." (Glyn Pursglove, MusicWeb
International, 2020)
Maxime
McKinley
a reçu des commandes de plusieurs ensembles et organismes
d'horizons très variés, allant de la musique contemporaine
spécialisée à l'orchestre symphonique, d'instruments anciens
aux collaborations multidisciplinaires. Ses œuvres ont été
interprétées, entre autres, par l'Orchestre symphonique de
Montréal (Kent Nagano), l'Orchestre Métropolitain (Dina
Gilbert), le Calgary Philharmonic Orchestra (Gary Kulesha), l’Esprit
Orchestra de Toronto (Alex Pauk), Toronto New Music Concerts
(Robert Aitken),
le Toronto Symphony Youth Orchestra
(Alain Trudel), l'Orchestre symphonique des jeunes de Montréal
(Louis Lavigueur), le Camerata
de las Américas (Jose Luis Castillo), Clavecin
en
concert (Luc Beauséjour), l’Orchestre de la francophonie
(Jean-Philippe Tremblay), l'Orchestre de l'Université de
Montréal (Jean-François Rivest), l'Ensemble Caprice (Matthias
Maute), l’Ensemble contemporain de Montréal (Véronique
Lacroix), Transmission,
Meitar Ensemble, le
Quatuor Bozzini, le Quatuor Molinari, le
Nouveau Quatuor à cordes Orford, le Quatuor
Tana, le Trio Fibonacci, le Trio Hochelaga, les duos Andrew
Wan/Jonathan Crow, aTonalHits, Mandolini/Poulin, ainsi que par
des solistes tels que Louise Bessette, Caroline Cren, Julie-Anne
Derome,
Jérôme Ducharme, Pablo
Gómez,
Vincent Lauzer, Matthias Maute,
Matan
Porat et Andrea Tyniec, et des chanteurs comme Marie-Annick
Béliveau, Émilie Laforest et Vincent Ranallo. Son
travail a été présenté lors de nombreux festivals et séries de
concerts, dont le Festival Montréal/Nouvelles musiques (MNM),
le Symposium international d’art in situ de la
Fondation Derouin (Val-David), le New Wave Composers Festival
(Toronto), le Foro internacional de musica nueva Manuel
Enriquez (Mexico) et le Zeitlupe - Hannoversche Gesellschaft
für Neue Musik (Hanovre). Ses œuvres sont interprétées
régulièrement au Québec, ailleurs au Canada, aux États-Unis,
au Mexique, en Colombie, en Allemagne, en Angleterre, en
Espagne, en France, en Italie, aux Pays-Bas, en plus d’être
radiodiffusées sur les ondes de CBC Radio Two et d’Espace
Musique de Radio-Canada. Certaines de ses pièces ont été
enregistrées sous étiquettes Analekta, Kohlenstoff, Mel-Bay et
Starkland.
Maxime
McKinley
a reçu le Prix Opus "Compositeur
de l'année" 2012-2013 du Conseil québécois
de la musique, le Prix d'Europe de composition 2009 (Prix
Père-Fernand-Lindsay), onze prix au concours national Jeunes
compositeurs de la Fondation Socan (dont le Grand Prix
John-Weinzweig ex-aequo
en 2011), et le Prix collégien de musique contemporaine
(2011). Sa pièce Hommage à
Louis C. Tiffany,
composée pour l'inauguration de la salle Bourgie du Musée des
Beaux-Arts de Montréal, était
nommée pour le Prix Opus "Création
de l'année" 2011-2012. Il a aussi été
sélectionné pour participer au Young Composers
Program du Centre national des arts (Ottawa) et à la
tournée pancandienne
Génération
2006 de l’Ensemble contemporain de Montréal. Il a
obtenu diverses bourses pour ses travaux, notamment du Conseil
des Arts du Canada (CAC), du Conseil
des
arts et des lettres du Québec (CALQ), de la Fondation
Socan et du Fonds de recherche du Québec - Société et
culture (FRQSC). Il
est
membre de la Société canadienne des auteurs, compositeurs et
éditeurs de musique du Canada (Socan) et compositeur agréé du
Centre de musique canadienne (CMC). Il a été membre du comité
artistique de la Société Codes d'accès (2002-2003), du conseil
national de la Ligue canadienne des compositeurs (LCC, de 2009
à 2014), du comité artistique de la Société de musique
contemporaine du Québec (SMCQ, de 2008 à 2016), du conseil
d'administration de la SMCQ (de 2012 à 2016), et
fait présentement partie
du comité de rédaction de la revue Circuit,
musiques contemporaines (depuis 2012),
dont
il a été le directeur administratif et le secrétaire de
rédaction de 2010 à 2012, avant d'être nommé rédacteur en chef
et directeur général en 2016.
Plusieurs
textes de McKinley ont été publiés au Québec, en Belgique et
en France, notamment des articles sur la musique dans les
revues Circuit,
Synergie et la Revue des Sciences Humaines
(RSH), ainsi que des poèmes dans les revues Le
Quartanier et Les
écrits. Son article sur la compositrice Nicole Lizée,
paru dans Circuit,
s'est mérité le Prix Opus "Article
de l'année" 2013-2014. En 2017, ses échanges
avec Pascal Dusapin (correspondance et entretiens) ont été
publiés en France par les Presses universitaires du
Septentrion.
Il a été compositeur en résidence à la Chapelle historique du
Bon-Pasteur de septembre 2011 à mai 2014. De 2014 à 2016, il
était chercheur postdoctoral à la Chaire de recherche du
Canada en esthétique et poétique de l'UQAM, où il a travaillé
à un projet de recherche-création sur la poésie de Philippe
Beck. Il
était professeur invité à la Faculté de musique de
l'Université de Montréal en 2019-2020.
Depuis 2017, il est professeur occasionnel au Conservatoire de
musique de Montréal. (5
août 2020)
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